C’est fou ce que j’ai perdu…

À la cantine de l’usine, plusieurs ouvriers se moquaient de la religion. Cet opium du peuple, qui ne procure que le rêve et prive des plaisirs de la vie ceux qui s’y adonnent.

L’un d’eux leur coupa la parole.

-Vous n’avez pas tort. J’en ai fait un jour l’expérience. Un jour, j’ai ouvert mon cœur a Jésus. Eh bien ! c’est fou ce que j’ai perdu…

Et. tandis que ses auditeurs semblaient manifester leur accord et le regardaient avec pitié, il poursuivit :

-Je buvais tant et plus, esclave de l’alcool. Je me ruinais la santé
et détruisais mon foyer. Jésus m’en a fait perdre le goût et tout désir de recommencer…

Je fumais énormément. Il m’a délivré et m’a ôté toute envie du tabac. J’étais pauvre et malheureux. Il m’a communiqué la richesse d’un cœur nouveau et m’a donné une joie merveilleuse.

Mon foyer était un véritable enfer. J’ai perdu cet enfer en devenant chrétien…

Je pourrais encore citer un tas de choses que j’ai perdues : la passion du jeu qui m’a fait perdre tant d’argent et provoquait la misère à la maison, mes soucis, mes angoisses, mon amertume. Oui, j’ai perdu tout ce qui gâchait ma vie, et j’ai reçu en échange tout le bonheur que je n’aurais jamais imaginé ici-bas.

Les moqueurs cessèrent de se moquer… Les détracteurs de l’Évangile ne peuvent rien répondre de valable aux vrais témoins du Christ. « Notre témoignage auprès de vous a été cru », écrivait Paul (2 Thessaloniciens 1:10).

Cette histoire est une retranscription des histoires racontées par le pasteur Jean-Louis Gaillard